Partir à six en vacances, sans exploser mon budget ?
C’est le défi qui nous a poussé à tester HomeExchange ! Plus économique qu’un hôtel, plus confortable qu’un camping, plus éthique qu’AirBnB, grâce à l’échange de maison, on a découvert Rome, Lyon, Copenhague, Oslo… sans payer nos hébergements. Une plateforme fiable, humaine, qui permet de partir loin avec un petit budget en gardant la chaleur d’un vrai chez-soi. Et en bonus : on voyage responsable en respectant l’équilibre entre tourisme et droit au logement des locaux.
Pourquoi HomeExchange s’est imposé comme notre solution vacances-pas-chères
À cette période, je ne cherchais pas (encore) à changer de vie — juste à partir. On n’avait ni van, ni tente de toit, on souhaitait simplement s’évader un peu, tous ensemble, sans que le budget fonde comme une glace italienne en août.
Louer une chambre d’hôtel familiale, un mobil-home ou un camping-car en été : une fortune ! Chéri n’était pas tenté par un roadtrip, et moi, je voulais sortir de France. Voir de nouveaux visages, entendre d’autres langues, montrer aux enfants comment on vit ailleurs.
C’est là que ma sœur nous a parlé de HomeExchange. Elle l’utilise depuis des années.
L’idée de partager notre foyer — alors que certaines pièces étaient encore en travaux — avec des inconnus ne nous séduisait pas franchement au début. Et puis on a pesé le pour et le contre : ne pas être tous entassés dans une seule chambre, avoir des jouets à disposition, une vraie cuisine, de l’espace… et une bonne raison de cantonner le chantier à une zone bien définie (et inaccessible aux invités). Un coup de homestaging, un profil en ligne, puis c’était parti. Elle nous a parrainés. On a tenté. Et on ne l’a (presque) pas regretté.
Trois semaines en Italie en famille… gratuitement
Pour un premier échange, on a vu grand : 18 nuits à Pomezia, une charmante résidence secondaire — trois chambres, autant de salles de bain, un jardin ombragé… et la plage à deux pas.
Les enfants ont acheté du maïs grillé les pieds dans l’eau, rejoué les grands drames au Colisée, et se sont détendus, hilares, devant des rediffusions de Scooby-Doo… en italien.
On a visité les plus beaux sites de Rome sans stresser à propos du coût de la gelato non prévue. On a lancé des pièces par-dessus l’épaule à la fontaine de Trévi (Flamme a fait le souhait de revenir passer un mois entier à Rome !), admiré les chefs-d’œuvre de Michel-Ange et Raphaël au Vatican, cherché les secrets du Panthéon….
Et certains jours, on profitait simplement du jardin : un verre sur la balancelle pendant que le barbecue crépitait, une session d’arrosage des plantes qui devenait bataille d’eau générale.
Nos hôtes, ouverts et généreux, ont accepté l’échange alors que notre profil venait tout juste d’être créé, sans commentaires rassurants d’expériences précédentes. Ils nous ont même laissé un délicieux limoncello et de la confiture de citron, faits avec les fruits du jardin. Un régal.
De notre côté, beaucoup de stress : Braise, à peine un an, a cassé un plat en tirant sur une desserte ; une marque de doigts trop astiquée sur un mur m’a contrainte à décaper la cage d’escalier. Le grand ménage de départ a viré à l’obsession : peur de laisser des traces (autre que les cadeaux !), de décevoir.
On apprend vite : dans un échange, la communication est reine. Faute avouée, remplacement proposé : tout est pardonné.
Prêter sa maison : une mauvaise expérience ?
En échange réciproque, les Romains ont séjourné une semaine dans notre villa en bord de mer. Une seconde famille, parisienne cette fois, leur a succédé.
On a pu constater en rentrant que l’appartement était propre et rangé, les jouets remis en place.
Quelques déconvenues cependant : un plat cassé chez nous aussi, malheureusement sans qu’on ait été informés ; des traces de couteau sur le plan de travail neuf… Et surtout, une disparition précieuse, constatée trop tard pour activer les garanties Home Exchange :
Ma bague de fiançailles.
Je la croyais en réparation chez le bijoutier. Mon mari avait oublié de l’y déposer. Laissée dans la console de l’entrée, elle n’y était plus quand je me suis inquiétée de la fin des congés du joaillier.
On ne saura jamais ce qui s’est passé. Un enfant qui aurait joué avec ? Un vol ? Une maladresse ? Un de nos invités ? Un visiteur ?
Ça pique, évidemment.
Mais aurait-on renoncé à trois semaines d’exploration en faveur de biens matériels ?
Non.
L’échange de maison : humain, imparfait, qu’on aime conjuguer au présent.
Ce premier test nous a donné ce qu’on cherchait : des vacances en immersion, un séjour culturel et des souvenirs précieux en famille.
Du dépaysement sans surcoût, la simplicité d’un quotidien ailleurs, et la découverte d’une autre façon de voyager.
Tout n’a pas été parfait : il y a eu des maladresses, des doutes, un pincement amer…
Mais aussi l’envie de recommencer.
La suite ? On a remis ça. Et on a encore appris.
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